La saison est propice aux essaimages de mai à juin dans le NORD (59). Particulièrement cette années, les essaimages sont très concentrés sur les quelques (trop rares) jours de beaux temps.
Vous trouverez des exemples d’essaimage à Lille cette année. La plupart des essaims ont été récupérés par des apiculteurs une fois informés. N’hésitez pas à contacter un apiculteur lorsque vous voyez ce type de regroupement d’abeilles. Elles sont généralement très peu agressives, puisque gavée de miel leur unique objectif est de trouver un abri définitif pour l’essaim et sa reine (#essaimage). Sans ces récupérations, les abeilles n’ont que très peu de chance de survie car il faudrait qu’elles trouvent un abri convenable dans les quelques heures qui suivent leur départ de la ruche souche. Le plus souvent, elles s’installent ensuite dans des endroits où il est plus difficile voir impossible de les récupérer (cheminée, fissure de mur…) ou malheureusement périssent lorsqu’elles n’ont pas pu trouver un abri à temps (tronc d’arbre creux…). Elles n’ont que très peu de chance de trouver un abri où elles pourront poursuivre leur vie en autonomie.
Pourquoi risquer de périr en abandonnant sa ruche?
L’essaimage des abeilles est un processus naturel vital pour leur survie et leur propagation. Lorsqu’une colonie devient surpeuplée, une partie des abeilles et l’ancienne reine quittent la ruche pour former une nouvelle colonie. Cela permet d’expanser la population d’abeilles, de renouveler les reines et de diversifier génétiquement les colonies. L’essaimage prévient la surpopulation dans une ruche, évitant la compétition pour les ressources et le stress.
En somme, l’essaimage des abeilles favorise leur survie et leur adaptation à l’environnement.
Merci d’avance pour vos signalements, généralement les apiculteurs peuvent les récupérer et seront ravis d’agrandir leur cheptel!



